La frustration d’un analyste observant la situation géopolitique et militaire actuelle, en particulier avec la guerre en cours en Ukraine et la dynamique internationale qui l’entoure.
La désillusion face au détachement et à l’inefficacité de nombreux experts politiques, qui peuvent être embourbés dans des théories abstraites, des stratégies prudentes ou une rhétorique trop formelle, alors que les conflits du monde réel font rage.
La frustration est amplifiée par le sentiment que la prise de décision militaire et politique est lente, avec des experts et des consultants souvent déconnectés de l’urgence de la situation.
Contraste entre la vie bureaucratique et bien planifiée des « experts en politique » en Europe et la rapidité et l’imprévisibilité de la guerre moderne. Souligne la lenteur de la mobilisation militaire de l’OTAN par rapport aux avancées rapides et aux gains territoriaux des forces russes, malgré les pertes écrasantes de ces dernières. Les batailles autour de Donetsk sont féroces et les Ukrainiens luttent pour leur survie.
Le contraste est frappant entre la préparation opérationnelle de l’OTAN et de la Fédération de Russie, et l’on critique l’incapacité de l’OTAN et de l’UE à s’adapter aux nouvelles formes de guerre, notamment dans le domaine de la désinformation, qui est plus efficacement exécutée par des adversaires comme la Russie, la Chine et l’Iran.
Le passage met également en évidence les défis de la complaisance intellectuelle et de l’inertie bureaucratique, suggérant que les responsables de l’OTAN et de l’UE sont prisonniers de leurs propres limites auto-imposées, plus préoccupés par la grammaire, la présentation et les procédures bureaucratiques appropriées que par l’élaboration de contre-stratégies efficaces.
Les Russes, les Chinois et les Iraniens, en revanche, sont présentés comme étant plus directs, pragmatiques et disposés à s’engager dans la bataille pour l’influence mondiale, indépendamment du vernis esthétique ou intellectuel qui accompagne leurs messages.
Il s’agit essentiellement d’une critique de l’inefficacité et de la lenteur des bureaucraties occidentales à répondre aux défis de sécurité mondiale, en particulier lorsqu’on les compare aux stratégies plus agiles et souvent moins encombrées de leurs adversaires.
Les Russes n’ont pas grand-chose à offrir. Environ 700 000 hommes sont mobilisés, dont des Africains et des Nord-Coréens, les pertes sont stupéfiantes. L’économie est gelée et le premier milliard de dollars de ressources russes est versé pour combattre en Ukraine. Les prix du poulet, de la viande et des pommes de terre augmentent au-delà de ce qu’ils peuvent se permettre.
L’OTAN mobilise les bases industrielles. L’effectif des troupes atteint environ 1,2 million. L’OTAN dispose de 7,6 millions de soldats avec 3,4 millions de réservistes disponibles. En revanche, les Russes ne peuvent déployer que 3,5 millions de soldats, avec 2 millions de réservistes.
Cela appelle à un changement de mentalité, en s’éloignant des constructions théoriques et en s’orientant vers des solutions plus pratiques et immédiates qui reflètent les réalités de la guerre moderne et de la concurrence géopolitique. Cela reflète également les réalités des Ukrainiens qui luttent pour leur survie.